dimanche 3 mars 2013

La huitième couleur


LA HUITIEME COULEUR (PREMIER TOME DES ANNALES DU DISQUE-MONDE) - TERRY PRATCHETT

En commençant ce blog, j'étais sur le point de lire Bilbo le Hobbit - et je m'étais dit que je ne ferais pas de chronique sur les romans fantastiques que je lisais parce que ça me paraissait étrangement compliqué à faire, ou peut être que j'avais peur de ne pas trouver assez de choses à dire pour une raison qui m'échappe. Le tome 1 des Annales du Disque-Monde, la Huitième couleur, me fait aujourd'hui revenir sur ma décision première. Pourquoi? Peut être tout simplement parce qu'il s'agit d'une parodie du fantastique, à lire avec un troisième voir quatrième voir plus si affinités degré, que c'est terriblement fin et drôle, que ça part dans tous les sens sans pour autant (si on ne perd pas l'objectif humoristique de l'ouvrage) perdre le lecteur.

Pour faire un bref résumé de la Huitième couleur, je dirai qu'on y fait la rencontre de deux personnages principaux (qui eux mêmes font la rencontre l'un de l'autre): Deuxfleurs l'étrange touriste avec son bagage féroce à dix pieds et Rincevent, mage raté. Au fur et à mesure qu'on avance dans le roman, on s'aperçoit qu'ils ne sont en fait que les pions du jeu de société auquel jouent les dieux (le Destin et la Dame, principalement). Ils passent de ville en ville, et plus précisément pour Rincevent de galère en galère, font des rencontres étonnantes, se retrouvent dans des situations absurdes et mortelles et s'en sortent toujours de manière complètement tarabiscotée. La Mort, qui est selon moi le ressort comique principal de ce premier tome, intervient fréquemment, très souvent blasée de louper ses cibles, rappelant irrésistiblement la Mort dans un épisode de Avez vous déjà vu? épique dont se souviennent les connaisseurs (et que je mets en lien pour les autres parce que franchement, le genre d'humour m'y fait penser et qu'on ne s'en lasse pas). Je ne révélerai pas les autres raisons pour lesquelles j'ai bien ri parce que ce serait dommage, mais j'espère que la simple évocation de la Mort vous donnera envie de vous plonger dans Pratchett!

S'il y a des moments où j'ai bien failli décrocher (parce que l'idée de faire un roman parodique, c'est bien sympathique, mais qu'à force d'abuser de noms compliqués de créatures délirantes et des situations débiles parfois on s' perd), la fin a confirmé mon envie de poursuivre dans ces Annales du Disque-Monde. Elle est délicieuse, et surtout ouvre déjà sur une toute nouvelle aventure dont on a clairement envie de faire partie!

BILAN:













12/20
Pourquoi juste 12? Parce qu'on m'a bassinée avec Pratchett pendant des années pour que je m'y mette, et que si j'ai bien aimé et beaucoup ri, je m'attendais à carrément mieux. Cela dit, je suis assez accrochée et trouve qu'il y a assez d'inventions qui relèvent du génie pour continuer les Annales du Disque-Monde, d'autant que d'après ce qu'on m'a dit, ce tome 1 n'est tout simplement pas le meilleur. Je vous tiendrai donc au courant dans mes futures chroniques quand j'en aurai lu d'autres! En attendant si vous voulez passer un bon moment enrobé d'humour bien anglais/bien absurde (je mets les deux même si je pense que c'est, en quelque sorte, un pléonasme, héhé), de situations délirantes et de jeux de mots tellement ridicules qu'ils en sont irrésistibles, mettez vous donc à Pratchett!

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